A la lecture de Sud Ouest ce matin dans l’article consacré au compte rendu du Conseil Municipal, il convient d’ajouter plusieurs choses:
- Sur la convention avec la SAOS, nous avons surtout demandé si cette convention était bien légale au regard du code des marchés publics qui prévoit une mise en concurrence pour les prestations payées par la Ville. Cette convention est bien un acte de vente d’une prestation entre la Ville et la SAOS qui est bien une entreprise privée et qui devrait à ce titre répondre à un marché négocié.
- Nous tenons par ailleurs à préciser que c’est l’opposition qui a demandé que les places, la loge et les tables pour les réceptions, disponibles pour la Ville dans le cadre de cette convention, soient tous mis à disposition des bénévoles…
- Sur la mise à disposition des installations sportives, nous avons demandé les coûts réels de cette convention avant que de voter la délibération ce qui nous a été refusé par Mme le Maire, autres temps, autres moeurs, nous n’avons pas quitté la séance…nous nous sommes abstenus dans l’attente de ces fameux chiffres.
- Nous avons également voté le réglement sur les conseils de quartiers en ayant préalablement posé quelques questions sur la place des comités des fêtes de quartiers, sur la non participation des élus du Conseil Municipal aux réunions…nous espérons simplement que ces conseils permettront aux montois de s’exprimer librement comme ils le faisaient chaque année dans les réunions de quartier que tenaient Philippe Labeyrie en personne.
CONSEIL MUNICIPAL. –Si les 18 questions à l’ordre du jour mardi soir ont été adoptées à l’unanimité, le rugby et particulièrement la SAOS ont fait débat
Le Stade Montois au menu
:Jean-François Renaut |
A l’ordre du jour du conseil municipal de mardi soir figuraient 18 questions. Des accessoires et d’autres nettement plus importantes ou sensibles. Hors le préambule musclé de Geneviève Darrieussecq (lire notre édition d’hier), c’est principalement le Stade Montois rugby qui a délié les langues. Deux questions s’y rapportaient : la convention de partenariat entre la ville et la SAOS et une convention de mise à disposition de locaux entre les deux mêmes.La première prévoit une contribution de 150 000 euros versés par la Ville sur l’année 2009 (50 000 au 31 mars et 50 000 au 30 juin).Cette somme se justifie selon Bertrand Tortigue, l’adjoint aux sports, par l’image de Mont-de-Marsan que le club véhicule à l’extérieur, par le lien social et le ciment d’identification qu’il crée, le vecteur d’animation qu’il représente et la pratique sportive qu’il renforce. En échange, la SAOS s’engage à monter des animations en faveur de la jeunesse, à former des jeunes joueurs et à lutter contre la violence, le racisme et toutes formes de discrimination. Il met également à la disposition de la Ville 60 places en pesage, 20 places en tribune, deux tables lors des soirées VIP et une loge à l’année. De plus les joueurs porteront le logo dans la ville sur leur dos lors des matches à l’extérieur
Le seul vecteur. Si l’opposition votera en faveur de cette convention (à l’exception d’Alain Baché qui ne participera pas au vote), Renaud Lagrave a plein de questions à poser. « Pourquoi passer par la SAOS et pas par l’association ? » Ce n’est pas une subvention mais un partenariat lui répond Jean-Pierre Pinto, le grand argentier.
Autre question : qui pourra bénéficier des places offertes ? « Les associations », répond Tortigue. Geneviève Darrieussecq conclut les débats par « tout le monde doit être derrière ce club, c’est par lui que la ville est connue. »
Le débat reprend illico sur la deuxième question rugby. Moyennant 15 000 euros annuels versés par le club, la Ville met à disposition les infrastructures dont les rugbymen usent à longueur de saison (stade, terrains d’entraînement, maison des sports, salles de réception…) mais aussi la logistique (nettoyage, entretien, éclairage, chauffage…). Sur ce sujet, l’opposition s’abstient.
« Jusque-là, cette convention n’existait pas, livre Darrieussecq, or, légalement il en faut une. » « Nous étions en dehors de la bande blanche », confirme Pinto.
Alain Baché comme Renaud Lagrave demandent à ce que soit chiffré de façon plus détaillée le coût des prestations fournies par la Ville. Sourires mi-goguenards mi-agacés du maire et de son adjoint aux finances. « Les services sont incapables de chiffrer le coût réel de ces prestations pour l’heure. Ça n’a jamais été dans leur culture. Mais ils en seront capables dans un semestre. »