Le bilan de Darrieussecq attaqué à boulets roses
Mont de MARSAN
Publié par cedric - le 13/05/2011

L’opposition, bien dans son rôle, a largement critiqué l’action de la majorité.

 

397093_16612791_460x306.jpg120 personnes sont venues écouter les conseillers municipaux d’opposition dire tout le mal qu’ils pensent des trois années de mandat de Geneviève Darrieussecq.

photo pascal bats

120 personnes sont venues écouter les conseillers municipaux d’opposition dire tout le mal qu’ils pensent des trois années de mandat de Geneviève Darrieussecq.

Le déroulement est désormais bien rodé. Renaud Lagrave contextualise et ses petits camarades prennent le relais chacun dans un domaine. Parmi eux, seule manque à l’appel Ségolène Dauga, occupée par des examens.

Le premier fédéral du PS livre une analyse classique de la situation. « La Ville vit à crédit. Ses investissements sont trop importants par rapport à ses moyens. En trois ans, l’endettement a augmenté de 5 millions d’euros passant de 30 à 35 millions. » Une nouvelle fois, il déplore que la majorité n’ait pas livré à l’opposition un échéancier des investissements programmés.

Le porte-parole de l’opposition en profite pour se moquer. « Mont-de-Marsan est mal-aimée des Landes, de l’Aquitaine et probablement de France. »

Un couplet sur l’Agglo

Un couplet sur l’Agglo « qui sert de banque à la ville » lui permet de dire un mot sur le contrat d’agglomération en préparation avec le Conseil régional. « Il ne faut pas dire que la Région ne va pas assez vite. Aucun vote sur ce contrat n’a eu lieu en Conseil municipal, ni en conseil communautaire. On ne vient pas réclamer des millions d’euros sans rien dans les dossiers. »

Vont ensuite, et successivement, prendre la parole Alain Baché, Michèle Péguy, Jean-Michel Carrère, Abdallah El Bakkali, Sophie Avant et Rose Lucy.

Ils pointeront les « 26 jours annuels d’absence en moyenne » chez les employés municipaux traduisant une ambiance au boulot loin d’être terrible (Baché), « le bling bling et le paraître plutôt que les avancées véritables » (le même), l’augmentation du tarif de cantine (Péguy), la « gestion fantaisiste » des fêtes de la Madeleine (Carrère), les travaux « partout à la fois et de façon pas très cohérente » (le même)…

Le stade du Loustau est aussi bien sûr très largement abordé. Pour Abdallah El Bakkali, « il n’y a pas besoin de se payer une étude pour connaître les besoins de l’hôpital. » Pour lui, « c’est assez simple de régler la question, il manque juste une volonté politique ».