Tiers-lieux, numérique, lycées, biosécurité, énergies renouvelables : la Région agit dans les Landes
Région Aquitaine Limousin Poitou Charente
Publié par renaud.lagrave - le 11/10/2018

Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Renaud Lagrave, Vice Président et les élus régionaux se sont réunis en Commission Permanente ce lundi 8 octobre 2018 à la Maison de la Région à Limoges et ont voté 346 dossiers pour un montant total de 246 046 811, 44 euros.

Plusieurs dossiers phares concernent les Landes, dont les suivants :

La Région soutient la création et le développement des tiers-lieux sur tout le territoire

60 000 euros à l’association du Foyer intensif de savoir humain (FISH) à Castets pour sa future Halle du partage

Le projet du tiers-lieu « la Halle du Partage » fait partie d’une série d’actions de la municipalité dans le but de redynamiser le centre-bourg. Il fait l’objet d’une construction neuve en plein coeur du village (ancienne caserne) qui sera finalisée en 2019. Il hébergera l’espace de coworking du FISH ainsi que l’AMAP du Marensin, la Friperie du Secours Catholique, la Banque alimentaire, la régie des Fêtes lors des fêtes patronales, et le marché hebdomadaire. L’objectif à moyen-terme étant d’être reconnu Maison de service au public (MSAP) avec notamment un point d’accueil grand public, un équipement informatique et un espace confidentiel pour les entretiens. En attendant la mise à disposition de ce futur espace, la mairie a proposé à l’association un local temporaire d’une année pour démarrer des premières activités de coworking et de médiation numérique.

Par son dispositif chèque transformation numérique, la Région aide à la transformation numérique dans les entreprises

71 000 euros à la Chaudronnerie de la Rhune à Tarnos pour la rénovation de son matériel informatique

La Chaudronnerie de la Rhune développe une activité de chaudronnerie et soudure industrielle, jusqu’à 100 tonnes en tôles fines ou épaisse. Elle s’est implantée à Tarnos en 1997 afin d’assurer la maintenance des installations de la société CELSA.

La société a connu une évolution forte et constante ces quinze dernières années, avec un effectif passant de 20 à 44 salariés. Ce développement a été possible par la compétence des équipes et une politique d’investissements matériel. Dans ce même temps, l’entreprise a pris du retard sur les aspects de numérisation des supports à la production, analyse et pilotage de l’activité grâce aux outils de gestion. Cet investissement numérique va donc permettre la rénovation du parc matériel informatique et le déploiement d’un logiciel de gestion adapté aux besoins industriels actuels. Au-delà du confort d’utilisation de moyens numériques modernes, cet investissement doit permettre de gagner en productivité et moderniser les outils de suivi du plan de production.

Aide aux investissements : la Région participe à la modernisation des entreprises

141 243 euros à la société JM Lapegue Habitat basée à Mees pour moderniser ses méthodes de travail et augmenter la capacité de production de l’atelier > 10 emplois créés

L’entreprise JM Lapegue Habitat a été créée en 1977 dans le domaine de la peinture pour le bâtiment. En 2012, l’actuel dirigeant rachète l’entreprise et développe fortement l’activité de fabrication et pose de menuiseries aluminium et fermetures métalliques Alu PVC et bois. Aujourd’hu,i cette activité représente 80% du chiffre d’affaires. Dans un contexte de fort dynamisme de l’entreprise, celle-ci cherche à moderniser ses méthodes de travail et augmenter la capacité de production de l’atelier. La productivité passe aussi par une amélioration des conditions de travail, notamment la prise en compte des charges lourdes manipulées par les salariés. L’entreprise va donc procéder à un plan d’investissement qui comprend notamment un banc d’usinage, une sertisseuse, de deux presse à vitrer et un portique de manutention.

Start-up : la Région encourage les jeunes pousses à innover

23 000 euros à LW Consulting à Capbreton pour la première étape de développement de sa solution de détection et de recensement de nids de frelons asiatiques

Le projet Bees For Life, porté par la société LW Consulting en collaboration avec l’Abeille Olivetaine et Aird’Eco, vise à développer une solution de détection et de recensement de nids de frelons asiatiques à pattes jaunes à l’aide de drones. Bees For Life ne détruira pas les nids, elle fournira une solution de diagnostic de présence de nids. Aussi, la cartographie des nids sur le territoire deviendra une source notable d’informations pour les autorités et les acteurs scientifiques, leur permettant de mener des actions ciblées pour la protection de la filière apicole et le développement de la biodiversité.

Ce projet a été retenu dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt Drone City lancé par la Région Nouvelle-Aquitaine, en partenariat avec le Cluster AETOS, la Délégation générale de l’aviation civile (DGAC) et le Centre d’Etudes et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (Cerema).

Influenza aviaire : la Région aux côtés de la filière avicole en soutenant les investissements biosécurité dans le cadre du Cluster dédié

626 109,66 euros aux Fermiers Landais à Saint-Sever pour l’extension du bâtiment de quai de déchargement des volailles

Les Fermiers Landais disposent d’un abattoir de volaille à Saint-Sever. La majorité de la production est effectuée en Label Rouge. Toutes les volailles sont originaires du Sud-Ouest, de la sélection à l’élevage. 46 % des ventes se font via les circuits traditionnels, 23 % en GMS et 17 % à l’export.

Le projet porte sur l’extension du bâtiment de quai de déchargement des volailles. L’entreprise investit également dans trois nouvelles laveuses de caisses et trois nouvelles laveuses de conteneurs. Le site va être entièrement réaménagé pour séparer les flux de camions. Ces aménagements répondent aux exigences de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP).

171 162,40 euros au Groupement d’intérêt public (GIP) Agrolandes Développement basé à Mont-de-Marsan pour Cartogip, son outil de carte partagée en ligne des ateliers de production

Lors des deux épisodes d’épidémie d’influenza aviaire en 2016 et 2017, il est apparu qu’il fallait perfectionner les outils de communication utilisés par les administrations et les professionnels pour l’échange d’informations sur la progression de l’épidémie pour mieux répondre aux urgences de ces situations.

L’outil Cartogip est développé par le Cluster Biosécurité, piloté par le GIP Agrolandes, en partenariat avec les professionnels (CIFOG, CNPO, ARVOL, l’association BdAvicole et les Organisations de Production utilisatrices de BdAvicole). C’est une carte partagée en ligne qui répertorie et localise tous les ateliers de production. En cas de nouveau foyer épidémique, les éleveurs ou les vétérinaires peuvent signaler l’emplacement du foyer par téléphone portable. L’information sera accessible en temps réel à l’ensemble des partenaires.

Opérations structurantes dans les lycées : la Région se mobilise pour la réussite des jeunes

10,3 millions d’euros au lycée Saint-Exupéry de Parentis-en-Born pour la restructuration de ses locaux et son extension

Avec le programme prévisionnel d’investissements (PPI) dans les lycées, la Région Nouvelle-Aquitaine mobilise tous ses efforts pour les parcours de la réussite et de l’égalité des chances des jeunes.

Face à la hausse constante de ses effectifs, le lycée Saint-Exupéry prévoit le remplacement des locaux modulaires par des locaux en dur et une extension de l’externat. La reconstruction de la demi-pension est également au programme. Les administrations de la cité scolaire (collège, lycée général, lycée professionnel) seront mutualisées et regroupées. La construction d’une salle polyvalente est également prévue et sera partagée avec la municipalité. Pour l’ensemble de ces travaux, dont la livraison est prévue en 2022, un budget global de 15 millions d’euros a été voté.

Économie circulaire : la Région favorise les investissements vertueux

150 000 euros au Grenier de Mezos pour son extension > 4 emplois créés

Le Grenier de Mézos est une association qui lutte depuis 2002 contre le gaspillage et l’exclusion. Son activité principale est la collecte, le tri et la vente de dons de particuliers : mobilier, textile, vaisselle, livres, jouets, outils, bibelots. Elle collecte environ 250 tonnes de déchets grâce à une équipe de 9 salariés en CDI et une ouverture 6 jours sur 7.

Confrontée à une croissance soutenue et à la vétusté de son outil de travail, le Grenier s’engage résolument dans son développement via le projet GRENIER 2.0. Ce projet prévoit la construction d’un bâtiment de 1 500 m², la diversification des activités est également au programme avec la mise en place d’ateliers de réparation et / ou de transformation des déchets, l’installation de bennes sur site pour une valorisation directe des déchets non valorisés, partenariat avec les éco-organismes et le syndicat de collecte et de traitement et enfin l’ouverture d’un espace de convivialité type salon de thé associé à un jardin potager et une basse-cour.

450 000 euros Ouateco à Saint-Geours-de-Maremne pour l’acquisition d’une ligne d’effilochage > création de 6 emplois

En Nouvelle-Aquitaine, le gisement des TLC usagés (textiles linge de maison et chaussures) collectés est de 19 572 tonnes en 2015. Il connaît une forte progression avec une projection estimée de 27 000 tonnes en 2020. Plusieurs obstacles se heurtent à un recyclage sur le territoire : une grande diversité de matières, le coût du tri et délissage essentiellement manuel, et l’absence d’unité d’effilochage appropriée.

Le projet de Ouateco prévoit l’acquisition d’une ligne d’effilochage remise à neuf et nécessitant une importante adaptation pour incorporer un dispositif de délissage mécanique (capacité 6 000 tonnes /an). Ce projet Fileco offre des débouchés locaux aux textiles usagés en permettant d’introduire une charge textile dans l’isolant, le béton ou de fabriquer des fils recyclés. Cela constituerait une première en France. Il s’articule avec les collecteurs trieurs relevant essentiellement de l’économie sociale et solidaire (ESS) qui pratiqueront un tri des matières collectées.

Énergies renouvelables : la Région encourage les installations solaires photovoltaïques sur tout le territoire

195 416 euros à la commune de Mimizan pour l’installation de production d’électricité en autoconsommation

La commune de Mimizan souhaite engager une démarche de transition énergétique sur son patrimoine immobilier. Dans cet objectif, la commune envisage la mise en place d’installations photovoltaïques sur les toits de quatre de ses bâtiments : hôtel de ville, foyer forum, cinéma théâtre et l’EHPAD. Cette installation en autoconsommation collective a pour objet d’assurer un service énergétique de qualité en complément du réseau public par l’effacement d’une grande partie des besoins, libérant ainsi autant d’électricité pour les autres usagers. Elle permet aussi de réduire significativement la facture énergétique. Une gestion numérique des productions et des usages permettront d’améliorer sensiblement l’efficacité de l’ensemble des installations.