On sacrifie l’avenir de nos enfants
Mont de MARSAN
Publié par cedric - le 20/09/2011

Tribune libre du groupe de l’opposition de Mont de Marsan pour le prochain journal municipal.

La rentrée scolaire 2011 s’inscrit dans la même logique que la précédente : suppression de postes – 16000 de moins cette année, ce qui porte à 74000 le nombre de postes supprimés depuis 2007 – fermetures massives de classes malgré les augmentations prévues d’effectifs, affaiblissement organisé des RASED, baisse de la scolarisation des enfants de 2 ans, intégration au rabais des élèves handicapés, asphyxie des mouvements d’éducation populaire, d’éducation nouvelle, et des associations d’éducation complémentaires de l’enseignement public, démolition de la formation initiale des enseignants, détérioration des conditions d’accueil des élèves, dégradation des conditions de travail des personnels, difficultés à assurer des remplacements de qualité dans des conditions acceptables, découragement et mise en difficulté des jeunes enseignants, ainsi que des élèves dont ils ont la charge…Derrière ce triste constat, ce sont les enfants qui subissent directement les conséquences d’une politique désastreusement calculatrice et ayant pour seul objectif la réduction – on dit maîtrise – des dépenses publiques.

Mont de Marsan n’échappe pas au rouleau compresseur. Après 3 suppressions de classes à la rentrée 2010, cette année, ce sont les écoles du Pouy et du Beillet qui font les frais de cette politique. Et, mauvaise surprise du jour de la rentrée, l’école maternelle du Peyrouat, classée pourtant en zone d’éducation prioritaire (ZEP), perd aussi une classe. L’inspecteur est venu compter les élèves et, constatant que les présents étaient moins nombreux que les inscrits, décide la fermeture d’une classe. Les élèves perdent leur maîtresse et sont répartis sur d’autres cours, mélangeant ainsi les niveaux.

On aurait aimé que la majorité municipale, même si elle s’est émue de cet état de fait, dénonce de manière plus appuyée une telle pratique, s’indigne et résiste. Mais quelle crédibilité pour cette majorité qui, ne l’oublions pas, avait décidé la fermeture de l’école du Manot. Nous ne pouvons que constater aujourd’hui que ceci n’a rien empêché quant au maintien des postes sur la ville. Nous demandons, sans succès depuis 3 ans, à nouveau le redécoupage des secteurs scolaires sur la Ville.

Autre point noir en cette rentrée 2011 : la multitude et la simultanéité des travaux de voirie bloquent considérablement la circulation. Ainsi, par exemple, l’accès à l’école et au collège des Arènes était quasiment impossible et de nombreux parents ont dû laisser leurs enfants au Sablar ou arriver en retard… Pas très bien vu pour un premier jour.

Il n’était pourtant pas très difficile de prévoir un afflux important de véhicules aux abords des établissements scolaires vers huit heures du matin…

 

Nous serons, pour notre part, présents dans la rue aux côtés des syndicats et des associations le 27 Septembre, pour dénoncer ces choix.