Après lecture du journal du matin, il convient que je vous donne l’ensemble des réponses aux questions posées. En effet lors de la conversation que j’ai eue avec le journaliste, je lui ai également indiqué plusieurs points complémentaires:

–         d’abord que l’interview du maire de Mont de Marsan de la veille démontrait qu’elle n’avait pas de programme pour notre agglomération, pas de majorité pour la gouverner et qu’elle nous proposait un avenir très incertain y compris sur les questions financières qui ont opposé la majorité municipale au reste des élus

–         que je pensais qu’il fallait un large débat sur le futur contrat d’agglomération qui me parait être le point important dans ce débat, et qu’à cette occasion nous avions d’ailleurs demandé un débat sur le futur contrat d’agglomération en Conseil Municipal de Mont de Marsan, ce qui nous a toujours été refusé

–         que comme chacun le sait maintenant, le maire de Mont de Marsan ne faisant pas de politique, l’agglomération montoise n’est pour elle qu’un tremplin pour se présenter aux prochaines élections régionales contre les socialistes qui dirigent la Région Aquitaine, personne ne doit être dupe

Lagrave en appelle à la discipline
Quand on est élu et chef de file de l’opposition montoise, délégué communautaire et premier secrétaire fédéral du Parti socialiste, fatalement, la bataille qui s’amorce ne peut se passer sans vous. Alors même si Renaud Lagrave n’a participé à aucune réunion initiée par Alain Vidalies avec les maires des communes rurales, « je n’y ai pas été invité et je comprends pourquoi », il a évidemment été tenu au courant. Et a suivi de près les premiers épisodes du feuilleton de la CAM. « Je n’étais pas dans l’exécutif alors les problèmes avec Jean-Pierre Jullian, si j’en ai entendu parler, je n’y ai pas été confronté moi-même. Maintenant, il n’y a évidemment pas de fumée sans feu : si tous les élus pointent unanimement ces dysfonctionnements et demandent son départ, je suis plus que respectueux de leur avis. Et je prends acte de la volonté de M. Jullian de démissionner. »

Si démission il y a, élection il y aura. Et entre Vidalies et Darrieussecq, pas une seconde son coeur ne penchera. Et celui des autres ? « J’ai passé l’âge des caramels mous : Madame Darrieussecq doit cesser de faire croire qu’il ne s’agit pas d’une élection politique en disant qu’elle n’en fait pas. À l’heure où on parle, je ne peux pas imaginer que l’agglomération échappe à la gauche et que des élus de gauche aillent voter pour une élue Modem, qui a une alliance avec l’UMP ! Je sais que ça s’est passé ailleurs, mais pour moi, ça reste inimaginable : ils n’ont pas été élus pour leurs beaux yeux, ils appartiennent à un camp. Mon rôle sera de tout faire pour le rassembler et faire élire Alain Vidalies. »

Auteur : jean-pierre dorian
J.-P. D.
j-p.dorian@sudouest.com