Fête du Parti Communiste
points de vue
Publié par cedric - le 10/07/2006
Les communistes landais se sont réunis pendant trois jours à la fête des Pins. Un rendez-vous convivial

La politique à la fête



Patrice Cohen Seat, Arnaud Lagrave avec Alain Baché pour évoquer l’échéance de 2007
PHOTO DR

Le match de foot de samedi soir entre l’ Allemagne et le Portugal a fait de l’ombre à la soirée jeunesse de la fête des Pins et le groupe rock « Les bras cassés » a joué devant un public bien clairsemé… Il n’en demeure pas moins que dimanche on s’est rattrapé. Dès 10 h, militants et sympathisants communistes et de gauche ont commencé à arriver. Les plus prudents avaient apporté leurs pliants au cas où les bancs et les chaises viendraient à manquer… Au menu de la journée : un débat et un meeting, avec entre les deux, un repas servi sous chapiteau. Le tour de chant de Pierre Perret vers 16 h devait clôturer la fête. Les organisateurs avaient préparé une petite surprise au chanteur puisque c’était hier son anniversaire.


Cigales. Comme tous les ans, ce rendez-vous sur le terrain municipal où grésillent les cigales est l’occasion d’expositions, de spectacles, d’animations pour les enfants sans oublier le rituel concours de pétanque.
Mais cette fête des Pins de Tarnos, placée sous le signe de la convivialité, est avant tout une fête politique. Samedi, c’est le sénateur socialiste Jean-Louis Carère qui était invité à participer aux débats. Il a été question de logement, d’énergie, de jeunesse. Hier, c’était Patrice Cohen Seat, dirigeant national du Parti communiste et membre du comité exécutif, qui était convié au débat intitulé « Quelle alternative politique en 2007 », aux côtés de Renaud Lagrave, secrétaire fédéral du PS des Landes. Le débat était animé par Alain Baché, secrétaire départemental du PC landais (Lire également SO de samedi).
Ce débat, pour de nombreux militants de gauche, était au centre de la fête et même de l’actualité. Ainsi, pour Pierrette Fontenas, vice-présidente du Conseil général, la gauche doit éviter que ne se reproduise un certain 21 avril 2002. « L’objectif est de trouver une candidature unique antilibérale » pour 2007. « Ce sera dur, mais il faudra y arriver… ». Pour la conseillère générale, il faut « d’abord un projet commun et après se déterminer pour savoir quelle sera la personne qui représentera le mieux cette union ».
Tous les partis de gauche avaient été sollicités pour participer à cette rencontre mais les Verts avaient décliné l’invitation et les Radicaux de gauche qui, dans un premier temps, avaient annoncé leur participation, n’ont finalement envoyé aucun représentant hier matin.